Arts en Quartiers 2016. Angers

Le photographe prend généralement tout le pouvoir sur l‘objet qu‘il photographie. Les êtres humains sont considérés comme objets de "bonne photo" pour celui qui est derrière l‘appareil. Mais ces êtres humains sont-ils en accord, et du geste et du rendu?
L‘image qu‘on a de soi correspond généralement peu à sa représentation. Je cherche à voir si atténuer cette différence est possible en laissant à la personne photographiée le contrôle et la créativité sur son portrait.
Pour ce faire, je mets le sujet au centre du dispositif. Il se voit sur un écran tourné vers lui. Il a le temps de chercher
l‘image qui sera faite de lui. Je ne déclenche que lorsqu‘il me le demande et peut recommencer autant de fois qu‘il le
désire, jusqu‘à ce qu‘il soit satisfait. Cette rencontre entre le sujet, son image et la photographe provoque de la joie chez
tout le monde. Le pouvoir partagé provoquerait-il la joie…?